Les barrières architecturales affectent la circulation de chacun à différents niveaux au quotidien. Elles constituent même de véritables obstacles pour les personnes âgées ou à mobilité réduite. Ainsi, il est important de prêter attention à ces éléments pour assurer la fluidité des déplacements à la maison. Ces barrières peuvent néanmoins être surmontées grâce à diverses solutions favorisant la mobilité dans le logement.
Les barrières architecturales dans une habitation : quelles sont-elles ?
Les barrières architecturales au sein du domicile englobent les objets pouvant représenter un obstacle à la circulation des individus dans le logement. Elles affectent surtout les personnes dont la capacité de déplacement est limitée. Cette particularité couvre notamment les seniors et les patients en situation de handicap (moteur ou sensoriel). Il faudra alors utiliser des équipements comme un monte-escalier par exemple, pour régler le problème entre le rez-de-chaussée et les étages.
Outre les individus à mobilité réduite, les membres de la famille sont nécessairement affectés par ces obstacles. Ils devront en effet aider les personnes à mobilité réduite (PMR) à surmonter ces barrières. De plus, le niveau de difficulté de l’opération est inversement proportionnel au degré d’autonomie de l’individu. Il sera ainsi compliqué d’épauler en permanence un patient dépendant dans ses déplacements quotidiens.
D’autre part, de nombreux profils peuvent vivre ou passer dans un logement. Il peut s’agir de femmes enceintes, d’enfants en bas âge, de personnes accidentées ou encore de seniors en perte d’autonomie. Ainsi, il convient d’éliminer les éventuelles barrières architecturales au sein de votre maison, lors d’une construction ou d’une rénovation. Chacun pourra ainsi circuler de manière fluide et autonome dans l’habitation. Il est également important de tenir compte des PMR avant d’effectuer tout aménagement.
Comment surmonter ces obstacles à la mobilité ?
Pour surmonter les barrières architecturales présentes dans votre domicile, il est indispensable de réfléchir en termes d’accessibilité, d’adaptabilité et de visibilité. Ce dernier point est parfois négligé. Or, les problèmes de visibilité peuvent notamment amener un senior à heurter une table gigogne et à faire une chute. Il faudra donc travailler la luminosité naturelle, l’éclairage et l’ameublement des différentes pièces du logement.
L’escalier représente souvent le principal obstacle à la mobilité dans une maison. Le monte-escalier constitue néanmoins une solution pratique et abordable pour régler le problème. L’équipement permet en effet de surmonter la barrière architecturale, sans travaux lourds et onéreux. Cela dit, il est préférable de faire autant d’aménagements que possible pour optimiser l’accessibilité dans une habitation.
Dans l’idéal, la question de la mobilité devrait être prise en considération dès la construction ou la rénovation d’une maison. Les intervenants pourront alors améliorer le niveau d’accessibilité ou d’adaptabilité du bâtiment dans le cadre de ces travaux. Concrètement, l’adaptabilité renvoie à l’anticipation de l’utilisation de monte-escaliers ou de l’élargissement des couloirs et des pièces. Ainsi, la démarche est relativement simple sur un projet de construction ou de rénovation.
Il faudra, en revanche, des investissements conséquents pour garantir l’accessibilité d’une maison à tous les niveaux. Néanmoins, l’effort permettra d’éliminer toutes les barrières architecturales dans le bâtiment. L’opération passe notamment par la mise en place de rampes, de couloirs assez larges pour les fauteuils roulants, d’ouvertures pour améliorer la visibilité en intérieur…